Le clic sur internet vaut cher. Le but de ce petit site est de vous prémunir et de vous aider à mieux comprendre les techniques de fraude au clic. Elles sont de 3 natures : la fraude au clic, le bombardement, et les fermes. Voici en détail chaque fraude explicité.

  1. la fraude au clic

La fraude au clic est une activité qui consiste à faire effectuer, par une personne ou un programme informatique, des clics sur des publicités afin de dilapider rapidement le budget publicitaire d’un concurrent en lui faisant payer des amendes à son insu. La publicité, dont la rétribution dépend du nombre de clics sur celle-ci, est menacée à cause des fraudeurs , . La rétribution du publicitaire par l’action du visiteur d’une page internet est une alternative récente dans le monde de la publicité sur internet. L’action est par exemple l’achat d’un service ou produit

Dans certains cas, un déclenchement de clics intempestifs peut provoquer l’arrêt d’un compte même si ce n’est pas le sien, Google suspectant une fraude. Certaines entreprises peu scrupuleuses cliquent énormément sur les annonces publicitaires des concurrents. Soit Google ne se rend pas compte de la fraude et le concurrent voit ses revenus d’éditeur augmenter, soit Google s’en rend compte et bannit ou avertit le fraudeur. Pour qu’une attaque soit efficace, il faut qu’elle soit suffisamment massive par rapport aux revenus de l’éditeur (le concurrent).

Par exemple, lorsque le propriétaire d’un site accepte un contrat avec AdSense – le système de message publicitaire de Google -, il s’engage à ne pas cliquer sur les publicités ; s’il le fait, il commet une fraude au clic (Google vérifie que le propriétaire d’un site ne clique pas ses publicités, si c’est le cas, les clics ne seront pas comptabilisés) .

Il arrive même que le compte soit purement et simplement supprimé.

L’autre technique est le bombardement Google

2. le bombardement

Le bombardement Google (anglais : Google bombing) (ou bombardement de Google) est une technique de référencement visant à influencer le classement d’une page dans les résultats du moteur de recherche Google. Elle exploite une caractéristique de l’algorithme PageRank qui accorde un certain poids au texte ayant un hyperlien vers une page.

Si plusieurs sites utilisent le même texte pour pointer sur la même cible, Google additionne ce poids et il devient possible de faire apparaître la page cible dans les résultats d’une recherche sur le texte contenu dans les liens pointant vers elle. Par exemple, si une personne enregistre de nombreux noms de domaine, puis les fait pointer vers un même site en utilisant le même texte : «… est une légende vivante », toutes les personnes recherchant le texte « légende vivante » verront le site visé, même si ce texte n’y apparaît pas.

Ce comportement du moteur Google a été exploité principalement au sein des réseaux informels d’auteurs de blogs pour agir collectivement sur le classement d’un site. Selon des résultats empiriques, une poignée de blogs seulement serait nécessaire pour réaliser un bombardement Google. Son efficacité augmente avec le nombre croissant de sites qui publient ou dissimulent l’expression à détourner.

Ce phénomène ne relève ni du piratage ni d’une quelconque faille, il exploite la manière dont Google organise les résultats de recherche sur ses pages.

La technique a été la première fois détaillée le avril dans un article d’Adam Mathes (L’expression « Google bombing » a été introduite dans le New Oxford American Dictionary en mai ), puis utilisée à maintes reprises à des fins ludiques, politiques et économiques par des internautes.

Mais certains utilisateurs voyaient dans ces bombardements l’opinion personnelle de la société ou d’un de ses employés. C’est pourquoi, le janvier , la société a mis en place un nouvel algorithme pour limiter cette pratique qui prenait de l’ampleur. Quand il détecte un bombardement, celui-ci propose des liens ayant un rapport avec cette technique plutôt que le site original. Si l’algorithme fonctionne pour les exemples les plus célèbres, certains mots-clés renvoient toujours aux pages humoristiquement ciblées.

Bien que nommée ainsi, la technique de bombardement Google est également observable sur d’autres moteurs de recherche tels que Yahoo! et Bing.

Les meilleurs résultats sont obtenus en employant le bouton « J’ai de la chance » de l’interface du moteur Google qui oriente automatiquement l’utilisateur vers le premier résultat.

3. Les fermes

Une ferme à clics est une forme de fraude au clic, où un grand groupe de travailleurs peu rémunérés sont embauchés afin de cliquer sur des liens de publicité payants dans les sites web du fraudeur (propriétaire de la ferme à clics ou exploitant de clic) dans le but de générer des revenus de publicité pour le fraudeur.

Les travailleurs cliquent sur un lien, surfent sur le site cible durant une certaine période et si possible souscrivent à l’infolettre du site avant de cliquer sur un autre lien. Pour plusieurs de ces travailleurs, cliquer sur des annonces chaque jour augmente leurs revenus et offre une alternative à d’autres types de travaux. Ce trafic simulé est difficile à détecter par un filtre automatique étant donné que le comportement du visiteur est exactement le même que celui d’un visiteur légitime.

Hun Sen, Premier ministre du Cambodge, se serait appuyé sur des fermes à clics basées en Inde et aux Philippines, pays connus pour en abriter, pour gonfler artificiellement sa popularité sur les réseaux sociaux ; ses équipes ont apporté un démenti.